Existe-t-il un traitement ou un vaccin ?
À ce jour, il n’existe pas de traitement antiviral spécifique ni de vaccin homologué pour prévenir la fièvre hémorragique de Crimée-Congo chez l’humain. La prise en charge repose donc principalement sur des soins de soutien visant à soulager les symptômes et à prévenir les complications.
Quels sont les soins de soutien ?
- Maintien de l’hydratation : perfusions pour compenser les pertes de liquides dues à la fièvre, aux vomissements ou à la diarrhée.
- Correction des troubles électrolytiques : surveillance des niveaux de sels minéraux dans le sang.
- Soutien des fonctions vitales : assistance respiratoire ou cardiaque si nécessaire.
- Transfusions sanguines : en cas de saignements importants pour rétablir le volume sanguin.
- Traitement des surinfections bactériennes si elles apparaissent.
Le rôle de la ribavirine
Un médicament antiviral, la ribavirine, a été testé dans certains cas, notamment en phase précoce de la maladie. Cependant, son efficacité reste controversée et fait l’objet de recherches supplémentaires. Son utilisation est souvent envisagée au cas par cas.
Existe-t-il un vaccin ?
Actuellement, aucun vaccin homologué n’est disponible pour le grand public. Un vaccin inactivé a été développé dans certains pays (comme la Bulgarie) pour des populations ciblées (personnels de laboratoire, éleveurs exposés), mais il n’est pas accessible à l’échelle mondiale.
Perspectives de recherche vaccinale
De nombreuses équipes de recherche travaillent activement sur le développement de vaccins utilisant des technologies innovantes :
- Vaccins à base de vecteurs viraux atténués
- Vaccins à ARNm (technologie similaire à celle utilisée pour la COVID-19)
- Vaccins sous-unitaires ciblant des protéines clés du virus
Ces recherches sont prometteuses, mais nécessitent des essais cliniques rigoureux pour garantir sécurité et efficacité.